Notes |
- Capitaine de milice
Also known as Tourigny
L'institution de la milice canadienne remonte au temps du gouverneur de Frontenac. Au commencement, alors que les groupes dissemines le long de la cote etaient desservis par un missionnaire qui allait de poste en poste et n'etaient pas encore eriges en paroisses, il y avait un seul capitaine pour plusieurs groupes: il portait le nom de Capitaine de la cote. Plus tard, chaque groupe, devenu plus considerable, constitua une paroisse: chaque paroisse eut son capitaine qui s'appelait Capitaine de milice. Votre ancetre occupa cette charge de capitaine de milice.
C'etait le Capitaine de milice qui recevait les ordres du gouverneur et les communiquait aux gens de sa paroisse. Il etait employe comme huissier egalement. Il devait de temps en temps faire l'exercice militaire, lequel se bornait au tir a la cible; les Canadiens ne se battirent jamais autrement. Le milice ne recevait aucune paye, mais ses officiers, tous habitants etaient reconnus comme porteurs des ordres du gouvernement. Cet honneur etait leur salaire.
La chaine des milices, allant de cote en cote, servait en temps de paix comme en temps de guerre de moyen de communication. Aujourd'hui, nous avons le chemin de fer et le telegraphe.
Le capitaine de milice de la paroisse ou de la cote avait son banc attitre dans l'eglise, et la chose s'est continuee jusqu'a la Confederation. Apres la cession du pays a l'Angleterre, les autorites militaire anglaises confierent aux Capitaines de milice une foule de devoirs, entre autres ceux de juge de paix; les officiers des milices resterent tres en vue, consideres, employes a divers services de la justice.
Les Capitaines de milice ne s'en laissaient pas imposer par les officiers anglais; ils savaient que les autorites comptaient sur eux et qu'ils avaient droit au respect public et prive. D'ailleurs, comme militaires, ils entendaient la guerre en ce pays mieux que les officiers venue d'Europe.
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